Querelle épigraphique entre deux savants : l’exemple de la correspondance, publiée dans la Revue archéologique de 1847, entre Antoine-Jean Letronne et Jules Chevrier à propos de deux inscriptions de Bourbon-Lancy (71) - ARTEHIS - Archeologie, Terre, Histoire, Sociétés Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Archimède : archéologie et histoire ancienne Année : 2020

Querelle épigraphique entre deux savants : l’exemple de la correspondance, publiée dans la Revue archéologique de 1847, entre Antoine-Jean Letronne et Jules Chevrier à propos de deux inscriptions de Bourbon-Lancy (71)

Résumé

Although Roman inscriptions have attracted interest since the Renaissance, epigraphy was not acknowledged as a science in its own right, with its own ruleset and methods, until the mid-19th century. Henceforth every newly discovered inscription was duly documented and distributed across an ever-growing and influential network of European scholars, giving birth to an extensive system of scholarly correspondence connecting every individual researcher with the community, from the provincial antiquarian who, as a precursor to « field archaeology », would discover the inscriptions, to the Parisian scholar who would gather and examine every inscription sent his way. One such epistolary intercourse, dealing with two Gallo-Roman inscriptions from Bourbon-Lancy (Burgundy, France), evidences this complex weave of communication with particular clarity. Published in the Revue Archéologique journal of 1847, this correspondence between famous Parisian epigraphist Antoine-Jean Letronne and Jules Chevrier, co-founder of the Vivant Denon museum and of the Archaeological and Historical Society of Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire, Burgundy, France), provides rearkable insight into the liveliness and richness of mid-19th century scientific exchange.
Si l’attrait pour les inscriptions antiques était déjà présent depuis la Renaissance, ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que l’épigraphie s’élève au rang de science, avec ses règles et ses méthodes. Dès lors, chaque inscription fut documentée et connue grâce à des réseaux savants européens de plus en plus importants. De l’antiquaire provincial, véritable « archéologue de terrain » à l’origine des découvertes, au savant parisien qui centralisait et étudiait les inscriptions qui lui étaient envoyées, c’est tout un système de relations érudites qui peut être abordé. Une correspondance, en particulier, met en lumière ces deux éléments, avec en toile de fond deux inscriptions gallo-romaines de Bourbon-Lancy (71). Publié dans la Revue Archéologique de 1847, cet échange entre Antoine-Jean Letronne, éminent épigraphiste parisien, et Jules Chevrier, co-fondateur du musée Vivant Denon et de la société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône, relève de la querelle scientifique et personnelle, et constitue, en cela, un témoignage particulièrement vivant des échanges scientifiques au milieu du XIXe siècle.
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Dates et versions

halshs-02893900 , version 1 (08-07-2020)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-02893900 , version 1

Citer

Nicolas Delferrière, Marie-Anaïs Janin. Querelle épigraphique entre deux savants : l’exemple de la correspondance, publiée dans la Revue archéologique de 1847, entre Antoine-Jean Letronne et Jules Chevrier à propos de deux inscriptions de Bourbon-Lancy (71). Archimède : archéologie et histoire ancienne, 2020, 7, pp.294-303. ⟨halshs-02893900⟩
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