Épidémiologie des tumeurs neuroendocrines intestinales - Université de Bourgogne Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Côlon & Rectum Année : 2017

Épidémiologie des tumeurs neuroendocrines intestinales

Résumé

Few data are available about the epidemiology of digestive neuroendocrine tumours (NETs). Malignant digestive (MD) NETs remain as a rare cancer representing 1 % of digestive cancers. In France, the incidence rates of MD-NETs are estimated to around 1.1/100,000 inhabitants in males and 0.9/100,000 in females which then increased over time, with probably more than 1,000 new cases per year. Due to the relative good prognosis, NETs are the second more prevalent digestive cancer next to colorectal cancer. Most gastroenteropancreatic NETs are well-differentiated (WD-NETs); poorly differentiated neuroendocrine carcinomas (PDNEC) account for less than 20% of the cases in most of the series. Among WD-NETs, the most frequent anatomical localisations are small bowel and pancreas. Functional NETs are rare (< 20%); most of them are carcinoids, insulinomas and gastrinomas. More than half NETs are metastatic at diagnosis, mainly in the liver. Tumour differentiation, histologic grade, anatomic site and stage are the main prognostic factors. WD-NETs are slow-growing tumours (relative survival rate of 55% in 5 years), whereas PDNEC are highly aggressive (relative survival rate of 4.5% in 5 years).
Peu de données sont disponibles concernant l'incidence et les facteurs pronostiques des tumeurs neuroendocrines (TNE) digestives malignes. Les TNE sont rares et représentent environ 1 % des cancers digestifs. En France, l'incidence des TNE digestives malignes est estimée dans le registre Bourguignon à 1,1/100 000 chez l'homme et à 0,9/100 000 chez la femme. L'incidence augmente au cours du temps. Du fait de leur longue survie, les TNE constituent, après le cancer colorectal, le cancer digestif dont la prévalence est la plus élevée. La plupart des TNE sont bien différenciées, les carcinomes neuroendocrines peu différenciés représentent moins de 20 % des TNE digestives. Parmi les TNE bien différenciées, les localisations les plus fréquentes sont l'intestin grêle et le pancréas. Plus de la moitié des TNE sont diagnostiquées au stade métastatique, principalement au niveau hépatique. Le degré de différenciation, le grade histologique, la localisation du primitif et le stade sont les principaux facteurs pronostiques. Les taux de survie relative à cinq ans étaient de 4,5 % pour les tumeurs peu différenciées versus plus de 55 % pour les TNE bien différenciées.
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Dates et versions

hal-01659078 , version 1 (08-12-2017)

Identifiants

Citer

C. Lepage. Épidémiologie des tumeurs neuroendocrines intestinales. Côlon & Rectum, 2017, 11 (4), pp.207 - 211. ⟨10.1007/s11725-017-0741-z⟩. ⟨hal-01659078⟩
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