« Pour mes trente ans je me fais stériliser. » Stérilisées et sans enfant : une utilisation déviante de la contraception ? - Université de Bourgogne Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Territoires contemporains Année : 2018

« Pour mes trente ans je me fais stériliser. » Stérilisées et sans enfant : une utilisation déviante de la contraception ?

Résumé

Cet article se focalise sur les femmes sans enfant et présente une utilisation singulière de la contraception : non pas pour « avoir un enfant comme on veut, quand on veut », mais pour choisir de ne jamais en avoir. L’enquête ethnographique se penche sur l’appréhension de cette pratique tant par les médecins que par les femmes stérilisées ou en voie de l’être. Demande déviante pour les médecins qui régulent fortement l’accès à cette méthode, cet acte est pourtant approprié comme un élément constitutif de la « culture childfree ». Le sujet invite à se pencher sur le discours de ces femmes, qui, s’il est « déviant » n’en est pas moins révélateur d’une générale aspiration à la libre disposition de son corps depuis la fin du xxe siècle ainsi que d’une place toujours plus grande réservée à l’autocontrôle de ses « pulsions », ici reproductives.

Domaines

Sociologie
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01987381 , version 1 (21-01-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01987381 , version 1

Citer

Emma Tillich. « Pour mes trente ans je me fais stériliser. » Stérilisées et sans enfant : une utilisation déviante de la contraception ?. Territoires contemporains, 2018, Ces femmes qui refusent d'enfanter, 10. ⟨hal-01987381⟩
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