, À la recherche du temps perdu, p.459, 1927.
Nous nous référons à la notion d'adversité développée dans ce texte pour la proposer en parallèle à la notion de liberté. La complexité de la notion d'adversité ne peut néanmoins se réduire à la question d'un déterminisme s'opposant à la liberté car Merleau-Ponty exprime plutôt par cette notion la complexité de la violence dans laquelle l'homme se situe. Pour une analyse approfondie concernant la référence à l'adversité chez Merleau-Ponty et à son utilisation dans la confrontation avec Sartre, Du lien des êtres et aux éléments de l'être, pp.105-146, 1951. ,
Phénoménologie de la perception, pp.501-503, 1945. ,
Ce passage et, en général, la réflexion sur la liberté de Merleau-Ponty évoquent une confrontation de l'auteur avec Sartre, La querelle de l'existentialisme », dans Sens et non-sens, pp.88-89, 1966. ,
Nous nous limitons dans cet article à souligner que l'empiètement entre sujet et monde, et la notion de « profondeur », développée par l'ontologie merleau-pontienne, comportent une critique de Merleau-Ponty aux positions de Sartre. En effet, la réflexion de Sartre sur la liberté est également inséparable d'une réflexion sur « la chose », et, pourtant, elle implique chez Sartre des conclusions bien différentes : l'échange ontologique impossible entre l'en-soi et le pour soi, l'opposition dialectique qui opère la néantisation de l'en-soi. Pour Merleau-Ponty, en revanche, les conclusions sur le langage, qu'on vient de citer plus haut, conduirons à une nouvelle réflexion sur la subjectivité en dépassant toute plénitude ontologique opposée au Néant, Sartre et l'ultrabolchevisme » dans Les aventures de la dialectique, p.47, 1955. ,
, Une ontologie de l'imaginaire, vol.204, pp.11-151
Merleau-Ponty insiste sur la fonction ontologique du langage chez Husserl et, sur ce point, il voit les chemins de Husserl et Heidegger se croiser. Non sur le langage inétendu comme « objet » pour une conscience, mais le langage vu dans son être même : cette réflexion porte Merleau-Ponty à considérer Husserl « aux limites de la phénoménologie, pp.8-9, 1998. ,
, La Nature, Notes, Cours au Collège de France, texte établi et annoté par D. Séglard, 1995.
, Notes de Cours, 1959.
Note de cours sur l'Origine de la géométrie, p.20 ,
, trad. fr. et introd. par J. Derrida, 1952.
, Françoise Dastur rappelle cette définition dans F. Dastur, Chair et Langage, Essai sur Merleau-Ponty, p.49, 1995.
Notes de cours sur l'Origine de la géométrie, p.92 ,
, , p.96, 1991.
, La prose du monde, texte établi et présenté par C. Lefort, Paris, Gallimard, 1969 ; rééd. Gallimard, Tel, p.54, 2008.
, La visibilité de l'invisible, p.69, 2001.
, Tel, p.168, 1964.
,
Phénoménologie de la perception, pp.508-509 ,
La Prose du monde, p.73 ,
, En 1954-1955, Merleau-Ponty donne un cours au Collège de France intitulé « L'institution dans l'histoire personnelle et publique » le résumé est publié dans Id, Préface de C. Lefort, pp.33-122, 1968.
Langage indirect et les voix du silence » dans Signes, p.74, 1960. ,
,
, Sur ce sujet cf. G. Didi-Huberman, L'Album de l'art à l'époque du Musée imaginaire, p.75, 2013.
Institution dans l'histoire personnelle et publique » dans Résumés des cours, op.cit, pp.59-65 ,
L'institution, la passivité?, op.cit, pp.5-28 ,