». Ici, . Le-problème-de-l'homme.-bien, and . Entendu, Dans son dossier de candidature au Collège de la France, il rappelle sa problématique dans ses deux premiers travaux : « Il s'agit de la discordance entre la vue que l'homme peut prendre de lui-même, dans La structure du comportement et la Phénoménologie de la perception

, Cela veut dire qu'à ce moment-là il insiste constamment sur l'opposition de la conscience réflexive et de la conscience perceptive, opposition dans laquelle oeuvre encore le dualisme entre le corps et la conscience. Tout cela ne permet peut-être pas d

. Dans-«-lecture-de-montaigne, En toute conscience, il ne peut donc être question de résoudre le problème de l'homme, il ne peut s'agir que de décrire l'homme comme problème. De là cette idée d'une recherche sans découverte, d'une chasse sans prise, qui n'est pas le vice d'un dilettante, dans Les Temps modernes en décembre 1947

, homme : on ne peut pas poser le problème de l'homme en distinguant par principe la conscience du corps. L'homme s'atteint comme énigme, comme « monstre », comme « miracle », jamais comme prise. Sans doute, est-ce pour cela que « l'esprit et l'homme ne sont jamais

. C'est-À-dire, esprit et l'homme ne sont pas substantiels, et qu'ils existent en transparaissant. Transparaître signifie tout d'abord une façon d'exister non transparente, mais aussi celle d'apparaître au travers de quelque chose

. Précisément, homme trans-paraissent « dans le mouvement par lequel le corps se fait geste, le langage oeuvre, la coexistence vérité », autrement dit, c'est le geste, l'oeuvre et la vérité qui les laissent transparaître. Et pourtant, le geste, l'oeuvre et la vérité ne sont pas non plus substantiels, ils se produisent dans un mouvement avec le corps

. Dans-le-langage and . Dans-le-monde, Ici s'impose la question : par quel mouvement le corps se fait-il geste, le langage oeuvre, la coexistence vérité ? Selon les analyses merleau-pontiennes que nous avons présentées plus haut : le corps se fait geste dans l'union de la conscience et du corps, dans une relation charnelle avec autrui, dans l'opération de l'inconscient ; le langage se fait oeuvre dans l'union de la pensée et du langage, dans le style ; la coexistence se fait vérité dans la cohésion de la politique et de l'histoire. Autrement dit, l'institution du geste, de l'oeuvre, et de la vérité se réalise au sein de l'enlisement de l'initiative dans le corps, La manière humaine de transparaître n'est pas sans rapport avec la contingence, l'adversité et l'initiative. Au mouvement dans lequel l'initiative opère en résistant à l'adversité, correspond celui par lequel le corps se fait geste, le langage oeuvre, la coexistence vérité

. Ainsi, Tel est peut-être la situation de l'homme : l'adversité et le transparaître, en interaction et en scission, constituent les deux aspects de l'homme et le font se mouvoir. Merleau-Ponty décrit ainsi l'existence de l'homme : « L'homme est absolument distinct des espèces animales, mais justement en ceci qu'il n'a point d'équipement originel et qu'il est le lieu de la contingence, tantôt sous la forme d'une espèce de miracle, au sens où l'on a parlé du miracle grec

. »-l'homme-transparaît-À-partir-de-la-contingence, et c'est pour cela qu'il est en même temps le lieu de la contingence, et que son existence se réalise comme le miracle grec

, Si l'homme transparaît de la profondeur de la contingence, alors le monde perçu ne se manifestera pas à la conscience perceptive ou au corps propre, mais à l'occasion du surgissement de l'homme. Ainsi, le sens du monde perçu ne s'obtiendra-t-il pas par la conscience perceptive ou par le corps propre, il surgira de la contingence comme surgissement de l'homme. S'il en est ainsi, le sens du monde perçu ne sera pas fourni par l'homme, mais il sera celui de son propre rayonnement, À présent, nous pourrions peut-être mettre en rapport le trans-paraître de l'homme et la manifestation du monde dont nous avons parlé plus haut

, Le problème de la réduction se transformera alors en problème de l'apparaître : on ne réduira plus l'être du monde à son sens pour nous, car son sens sera l'apparition même du monde perçu

. Revenant-À-la-création-de-cézanne, . Dans-ce-cas, and . Au-lieu-d'évoquer-le-doute-de-cézanne, Convertir entièrement le monde en spectacle sur la toile, ce n'est pas réduire entièrement le monde au tableau, mais il faut savoir bien voir : voir l'apparition du monde perçu à travers et dans le spectacle présenté sur la toile, c'est-à-dire voir ce qui est invisible sur la toile. C'est ce que Merleau-Ponty reconnaît bien dans Le Visible et l'invisible : « Voir

M. Merleau-ponty, La Structure du comportement, p.1, 1942.

M. Cf and . Merleau-ponty, Phénoménologie de la perception, p.491, 1945.

M. Merleau-ponty, Sens et non-sens, p.25, 1948.

É. Bernard, Conversations avec Cézanne, p.40, 1921.

M. Merleau-ponty, Sens et non-sens, p.18

. Ibid,

M. Merleau-ponty, . Signes, and G. Paris, , p.373, 1960.

, nous renvoyons à Pierre Rodrigo, « L'Inconscient comme négativité et être de déflation », dans L'intentionnalité créatrice : Problèmes de phénoménologie et d'esthétique, 2009.

M. Merleau-ponty and . Signes, , p.374

. Ibid,

. Ibid,

. Ibid,

M. Merleau-ponty, L. 'institution, and L. Passivité, préfacé par Claude Lefort, p.173, 1954.

M. Merleau-ponty, Le visible et l'invisible, p.240, 1964.

, nous renvoyons au chapitre « La clé des ontologies : le niveau » dans Fabrice Colonna, 2014.

M. Merleau-ponty and . Signes, , p.383

M. Merleau-ponty, Parcours deux, p.48, 1951.

. Ibid,

. Ibid,

. Ibid,

M. Merleau-ponty, Les aventures de la dialectique, p.9, 1955.

C. Cf, . Lefort, and . La-politique, , 1978.

M. Merleau-ponty and . Signes, , p.390

M. Merleau-ponty, Phénoménologie de la perception, p.20

M. Merleau-ponty and . Signes, , p.390

. Cf-maurice-merleau-ponty and . Signes, , p.390

M. Merleau-ponty, Parcours deux, p.11

M. Merleau-ponty and . Signes, , pp.328-329

M. Merleau-ponty, L. Paris, and G. , , p.295, 1964.