N. Pour-la, J. Prévost, :. Frost-;-le-poète, ». Le-sage, and . Nrf, On trouvera d'autres poèmes frostiens traduits dans la NRF par Jean Guérin (NRF, n°124, avril 1963, p. 748) et par Alain Bosquet (NRF, « Notes : lettres étrangères », n°123, mars 1963, comme la Nouvelle Revue Française (NRF) ou Fontaine, et non des traductions de recueils frostiens dans leur entier, vol.308, p.295, 1939.

, et notamment à la courte section qu'il consacre à la critique française sur l'oeuvre de Frost (« Foreign criticism and translations, French ») où sont répertoriés extraits d'anthologies, poèmes traduits dans la NRF, recensions critiques de certains de ses recueils (A Boy's Will, North of Boston, Mountain Interval), articles de journaux, notices nécrologiques parues dans les journaux français à la mort du poète. Pour davantage de détails sur l'accueil critique de Frost en France, pp.289-97, 1959.

F. D. Reeve, Robert Frost in Russia. op. cit, pp.59-60

. De and . Qu, elle semble revenir tel un écho, d'abord dessinée au charbon sur le mur de la cellule (IMAGE B), où elle se présente comme une tentative performative de mise en profondeur ou de mise en scène de l'espace clos, et comme un élément annonciateur de leur évasion. Elle permet également de préparer la prochaine scène consacrée à la poésie, qui sera la scène de Frost dans la cabane, Cette scène dans la cahute voit réapparaître la fenêtre de manière bien réelle cette fois (IMAGE C), p.ouvrant

, Le pont semble donc tout trouvé entre Whitman et Frost, placés ici dans un jeu de résonances intertextuelles par le truchement de cette fenêtre : les « feuilles de verre / leaves of glass » de la première scène viennent résonner ici avec les « feuilles (vues à travers) le verre (de la fenêtre) / leaves (through the) glass », sur les arbres et les feuilles de l'extérieur, et principale source de lumière de la scène (outre la bougie)

, que choisit d'endosser Roberto : « I make a window » dit-il, devenant celui qui fabrique une illusion là où elle n'est pas, le visionnaire qui apporte un regard neuf, une perspective, un autre angle de vue. Roberto est ainsi celui qui offre à ses camarades non seulement la possibilité de s'évader

, window » au regard attraverso la finestra (through the window / out of the window) 20 comme il le dit en italien après avoir dessiné : io guardo attraverso la finestra en établissant le passage entre l'objet et sa réalisation matérielle dans le monde, en établissant la correspondance entre « look at » et « look out of ». Seul le poète semble d'ailleurs voir cette correspondance, car ses compagnons américains refusent de la considérer comme autre chose qu'un simple dessin de fenêtre : Roberto le poète devient donc celui qui donne à voir et à entendre le monde

, Pour Jarmusch, lecteur moderne de Frost et commentateur au second degré, la construction du caractère iconique du poète entre en résonance avec le processus d'exportation d'une oeuvre, d'une image, et le processus de traduction. La mise en scène de la marge d'erreur, de la variation par rapport à une oeuvre ou une pensée originales

C. ,