B. Potter, dont il illustra les histoires (Wag-by-Wall, publié de manière posthume en 1944). Transition : A l'heureuse coïncidence de goût esthétique et la collaboration à distance de Frost et

A. Lankes and . Wyeth, Andrew Wyeth a en commun avec le poète son inscription géographique, une inclinaison pour une peinture régionaliste, pour des paysages de Nouvelle-Angleterre (notamment le Maine), ou du Nord-Est plus généralement. Nés de ce même souffle créateur lié à l'esprit d'un lieu (à plusieurs années d'intervalle), nous souhaiterions mettre en relation le poème de Frost "To the Thawing Wind" (1913) et la tempera de Wyeth

, The closeness to the swaying line": la poésie a tempera (Wyeth) Premier Américain à être reçu à l'Académie des Beaux-Arts

S. Sargent, A. Wyeth-s'est, . Vu, and . De, New York par suite du succès retentissant rencontré par son énigmatique tableau Christina's World en 1948. Le fait que son genre pictural de prédilection soit la tempera (sur toile, non sur des retables comme dans la tradition) est très vivifiant dans le cadre d'une comparaison avec Robert Frost, quant au travail sur les jeux d'ombre et de lumière que permet cette texture : elle adhère bien à toutes les surfaces, sèche relativement vite (plus vite que la peinture à l'huile) et devient insoluble

, De plus, elle s'éclaircit en séchant, si bien que les artistes peuvent l'utiliser pour des couleurs claires, et lui donner un fini mat (contrairement à la peinture à l'huile, qui brille)

N. Vogel, R. Frost, and A. Wyeth, La sensibilité extrême aux différentes formes d'art semble donc caractériser la poésie de Frost dans laquelle ils interagissent de façon non-problématique et épanouissante, 1965.

, Lankes et Andrew Wyeth, permettent une mise en relation efficace du texte poétique et de l'image, et sont une aide pour approfondir la microlecture de l'un par l'autre. L'intérêt de Robert Frost pour son contemporain Edward Hopper, que nous n'avons pas encore exploré (mais sur lequel peu de commentaires critiques existent), pourra quant à lui par exemple s'envisager à travers le prisme commun du travail sur la notion de solitude, qu'elle soit urbaine et non, due à la foule ou provoquée par un isolement géographique et humain, J.J

, Les contours du poème frostien, à l'épreuve de l'empreinte d'encre et de l'encrage d'empreinte, sont donc à envisager dans un dialogue permanent avec un extérieur