, Sa position médiane est aussi, comme toujours dans le cas d'un « vantage point », une position d'observation, une prise de distance en hauteur : un éloignement des sentiers battus, de la sphère publique (« highway »), pour un retour vers un intime propice à la réflexion, p.17

, pour s'élever vers une hauteur capable de préserver sa voix et son discours de vérité. La plurivocité du terme « fall », qui renvoie ici à la chute des feuilles, aux fleurs fanées, à fin de l'été, au ciel brumeux, à l'extinction des chants d'oiseaux, se réfère, comme souvent dans les recueils, à la Chute biblique qui coïncide avec l'expulsion du jardin d'Eden. Such 'falling off' is made quite literal in the poem's most arresting visual image of 'early petal-fall'. The cloud of petals naturally precipitates further announcements by poets and bird. The wordplay moves among 'falls' literal and figurative, visual, seasonal, and mythic. The 'petal-fall' suggests not only the coming 'fall' of autumn leaves and the snowfalls beyond that

, Le poème se clôt sur une affirmation plus cryptique encore que les contradictions internes du poème qui hésite entre la caractérisation de l'oiseau-poète comme porteur de vérité et celle qui le réduit à un chanteur privé de mots (« in all but words ») : c'est un oiseau protégé de la Chute par la forme de son nid, par son statut de crieur, qui est paradoxalement choisi par le poète pour poser la question de cette même Chute. L'isotopie de la diminution et du déclin surgit dès le vers 5, à travers la comparaison mise en place par le poète : la fin de l'été se lit donc comme une réduction mathématique du printemps, l'automne est perçu comme un déclin de l'été, les cendres (« hightway dust

, La question finale de l'oiseau donne une valeur métatextuelle au poème dans le sens où elle oblige le lecteur à reposer avec l'oven-bird la question de la définition du déclin et celle du genre même de l'élégie. Dans ce cadre générique pourtant reconnaissable du memento mori dont le poème possède toutes les caractéristiques, le lecteur, comme l'oiseau, ne sait que faire et surtout ne sait quoi penser du phénomène de déclin : le jeu sur la plurivocité de l'expression « to make of [it] » signifie à la fois la création à partir d'un reste, p.261