E. Cartan, ;. , and R. Garnier, 1887-1984) composaient le jury. Bernard d'Orgeval écrit dans l'introduction : Ce travail, commencé sur les indications de M. Enriques 2 , professeur à l'Université de Rome, durant un séjour que je fis en Italie, a été achevé en avril 1943, à l'Oflag XB. à Nienburg/Weser, son fils Henri Cartan, pp.1869-1951, 1904.

, Bernard d'Orgeval apparaît dans la liste des membres de la Société. Les deux adresses suivantes sont indiquées : « Professeur à la Faculté des, Sciences de Grenoble, chemin du quai Sassenage, vol.79, 1951.

F. Enriques, géomètre italien. Au sujet des géomètres italiens, voici ce que dit Athanase Papadopoulos (Unersité de Strasbourg) dans « René Thom. Portrait mathématique et philosophique », p.49, 2018.

, L'expression « géométrie algébrique italienne » désigne une époque intéressante de l'histoire des mathématiques qui vit sa naissance et son déclin entre les années 1880 et 1940 et durant laquelle un groupe de géomètres, dont la plupart étaient italiens et comprenant des grands noms tels que Cremona, Segre, Castelnouovo, Enriques et Severi, s'intéressaient à la classification des surfaces complexes algébriques, c'est-à-dire celles définies par des polynômes, modulo équivalence birationnelle, une relation qui avait été introduite par Riemann pour les courbes. Cette école italienne est connue pour avoir introduit des notions importantes telles que celles de point critique et de point singulier

, Concernant la participation des deux mathématiciens à l'organisation des épreuves de mathématiques du concours d'entrée à Saint-Cyr, école militaire, il faut indiquer que Bernard d'Orgeval était officier de réserve, fils d'un officier d'infanterie. Quant à Marcel Decuyper

M. Pauty-indique-que and B. , Orgeval soutient en 1947 une seconde thèse de doctorat, mais cette fois-ci en droit, à la Faculté de Droit de Paris, intitulée : « L'empereur Hadrien, oeuvre législative et administrative » 3 . D'ailleurs Michel Pauty, indique, selon des témoignages qu'il a reçus, que : Bernard d'Orgeval a été un professeur un peu spécial, c'est le moins qu'on puisse dire

, Bernard d'Orgeval est professeur à l'Université d'Alger, puis de 1955 à 1979 professeur de mécanique rationnelle à l, 1951.

, Bernard d'Orgeval a publié un peu plus de soixante articles de mathématiques de 1939 à 1975. Mentionnons qu'il participe durant l'année universitaire 1938-1939 au séminaire Julia, à Paris, dont le thème, cette année-là, était le calcul des variations. Bernard d'Orgeval donne dans ce séminaire, D'après les bases bibliographiques Jahrbuch über die Fortschritte der Mathematik (1868-1942) et Mathscinet, 1942.

. Hervé-le-ferrand, , vol.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

, Marguerite Yourcenar mentionne qu'elle a consulté la thèse de Bernard d'Orgeval, Dans son carnet de notes sur les Mémoires d'Hadrien (Mémoires d'Hadrien suivi de Carnets de notes de Mémoires d'Hadrien, Gallimard), p.2020

J. Hadamard, La série de Taylor et son prolongement analytique, Scientia, 1901.

, Cet ouvrage est très intéressant à plus d'un titre : la collection et le format ; l'auteur

, Cela n'a rien de surprenant, cette maison est spécialisée dans la publication d'ouvrages scientifiques, notamment mathématiques, Le célèbre Journal de Mathématiques Pures et Appliquées (en 1901, on parle du Journal de Jordan) est imprimé chez Gauthier-Villars. Parmi les éditeurs de la collection Scientia, on trouve les deux mathématiciens Paul Appell (1855-1930) et Henri Poincaré, pp.1854-1912

, A côté des revues périodiques spéciales, enregistrant au jour le jour le progrès de la Science, il nous a semblé qu'il y avait place pour une nouvelle forme de publication, destinée à mettre en évidence, par un exposé philosophique et documenté des découvertes récentes

, est plus possible au savant de se spécialiser ; il lui faut connaître l'extension croissante des domaines voisins ; mathématiciens et physiciens, chimistes et biologistes ont des intérêts de plus en plus liés (?)

J. S'il-n'est-pas-utile-de-présenter and . Hadamard, Sur le rayon de convergence des séries ordonnées suivant les puissances d'une variable. Jacques Hadamard établit la formule donnant le rayon de convergence d'une série entière. 1892 : thèse, Essai sur l'étude des fonctions données par leur développement de Taylor, donnons cependant quelques dates en lien avec le livre de 1901 : 1888 : note aux Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences de Paris, vol.8, pp.1899-1984, 1892.

, De nombreux résultats du livre de 1901 se trouvent déjà dans la thèse de Jacques Hadamard de 1892. Il faut aussi indiquer que c'est au début de l'ouvrage que Jacques Hadamard place, pour chacun des dix chapitres

, Ces travaux de Jacques Hadamard sont notamment exposés, et utilisés, par le mathématicien américano-suisse Peter Henrici (1923-1987) dans son étude de la convergence de l'algorithme QD du mathématicien suisse Hanz Rutishauer (1918-1970), généralisation de la méthode de Daniel Bernoulli (1700-1782) pour la recherche des zéros d'un polynôme à une variable (voir par exemple Henrici P., Applied and Computational Complex Analysis, Un des chapitres les plus remarquables du livre de 1901 est celui dans lequel Jacques Hadamard expose ses résultats sur les singularités polaires, vol.1, 1988.

. Hervé-le-ferrand,