Friday Black et Intruders : lecture croisée au prisme de l'afrofuturisme - Université de Bourgogne Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Otrante : art et littérature fantastiques Année : 2022

Friday Black et Intruders : lecture croisée au prisme de l'afrofuturisme

Résumé

This article contrasts “The Finkelstein 5” and “Zimmer Land”, from Nana Kwame Adjei Brenyah’s short story collection Friday Black (2018) with the “Untitled” series from Mohale Mashigo’s Intruders (2018), using Mark Dery’s definition of Afrofuturism as a reading grid and a starting point. While both collections draw on the codes of science fiction and dystopia to portray racialized characters in futuristic settings to examine their relation to technology and their place in fictional ‘future’ societies, they take on different approaches. The article concludes that Adjei-Brenyah’s writing, in Friday Black, leans towards what could be termed ‘Afropresentism’ based on François Hartog’s definition of presentism, as futuristic settings and fictional characters are used to draw the reader’s gaze to the recent (and less recent) oppression of African Americans. Neither the future nor technology can lead to emancipation: only the extratextual present can. Mohale Mashigo’s writing, on the other hand, can be read as a metafictional call for a specifically South African vision and an artistic rebirth, away from social and cultural oppressions.
Cet article propose une lecture croisée de « The Finkelstein 5 » et « Zimmer Land » (Friday Black, Nana Kwame Adjei-Brenyah, 2018) et de la série des « Untitled » (Intruders, Mohale Mashigo, 2018) au prisme de l’afrofuturisme défini par Mark Dery. Si les deux recueils de nouvelles puisent dans les codes de la science-fiction et de la dystopie pour dépeindre des personnages racialisés dans des décors futuristes, examinant leur rapport à la technologie et leur rôle dans des sociétés imaginaires, leur approche est toutefois différente. L’article conclut en effet que l’écriture d’Adjei-Brenyah relèverait davantage d’un « afro-présentisme » – inspiré par le concept de présentisme tel qu’il est défini par François Hartog. Les décors futuristes et les personnages fictifs attirent le regard sur l’histoire récente (et moins récente) des oppressions subies par les Afro-Américains. La réponse à ces violences ne se trouve ni dans l’usage de la technologie, ni dans la projection dans le futur, mais bien dans le présent extratextuel. L’écriture métafictionnelle de Mohale Mashigo, quant à elle, témoigne d’une volonté de renaissance artistique à travers la création d’une vision spécifiquement sud-africaine, libérée des oppressions sociales et culturelles.
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Dates et versions

hal-03875054 , version 1 (14-12-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03875054 , version 1

Citer

Indiana Lods. Friday Black et Intruders : lecture croisée au prisme de l'afrofuturisme. Otrante : art et littérature fantastiques, 2022, Mutation 3 : Posthumain et écrans, 51 (Printemps), pp.111-126. ⟨hal-03875054⟩

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